« Je trouve vraiment ma place d'enseignante »
Découvrir la nature et faire participer les enfants, un credo pour Virginie Douaglin.
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Les 375 participants aux Rencontres internationales des enseignants Freinet quitteront jeudi le lycée herblinois Jules Rieffel après dix jours d'échange. Virginie a exercé des années en école classique. En septembre, elle intégrera un établissement Freinet.
L'école nantaise Ange-Guépin est la seule orientée « Freinet » dans le département. C'est dans cet établissement, à direction collégiale, que Virginie Douaglin fera sa prochaine rentrée scolaire en rejoignant une équipe de quatre enseignants. « L'école fonctionne avec deux classes : CP-CE1 et CE2-CM1-CM2. C'est un choix pédagogique de mélanger. Cela permet de garder les élèves et de mieux les connaître. Le règlement est établi ensemble, en associant les élèves. » Ange-Guépin a une capacité d'accueil de 125 places et refuse chaque année des demandes d'inscription.
Les mêmes valeurs
Après avoir enseigné en grande section à Couëron, l'enseignante professionnelle a eu envie de changement. « Je voulais travailler en équipe avec des gens avec lesquels je partage les mêmes valeurs. » Attachée à l'idée que le maître ne doit pas être au centre de tout, elle a déjà quelques idées pour aménager sa classe. « Dans cette pièce, je mettrai en valeur la nature. On sortira pour apprendre, observer, se poser des questions, interroger des gens. Je vais privilégier le lien entre les CP et CE1 dont j'aurai la charge, en les faisant travailler sur le même support avec des questionnements différents. » Bien avant de postuler à Ange-Guépin, Virginie Douaglin pratiquait déjà la pédagogie Freinet en classe. À l'instar de ses confrères de l'école élémentaire Prinquiau ou de la nouvelle école Lucie-Aubrac, à Saint-Lumine-de-Clisson. Si ces établissements ne sont pas classés « Freinet », plusieurs professeurs des écoles y mettent en pratique cette pédagogie.