Enviado por quoniam em 27/07/10 – 14:40
Notes prises par Muriel Quoniam
Il existe une affection entre l'enfant et le doudou. Si on lui arrache son doudou, cela va créer un vide qui lui est préjudiciable.
Le doudou (ou la tétine, ou tout autre objet) est un objet transitionnel qui permet de lien entre la maison et l'école. Avec le temps il va gêner l'enfant. C'est l'expérience que connaissent les adultes qu'il s'agit de faire vivre et comprendre à l'enfant pour qu'il accepte de s'en séparer.
« si tu veux, tu mets le doudou dans le panier (ou dans un endroit personnel : poche, casier, boite...)» : Quand un enfant a besoin de sa bouche ou ses mains, il est invité à le déposer dans le panier tout en sachant qu'il peut le récupérer après. Progressivement, tous les enfants quittent leur doudou en cours d'année, pour certains, ne l'emportent même plus à l'école.
C'est un apprentissage !
En Belgique (et France) on respecte ce besoin sans le solliciter et on lui apprend à s'en séparer. Chaque enfant est responsable de son doudou (en cas de perte en particulier = raison pour laquelle il y a un endroit pour le ranger afin de ne pas l'égarer).
Suivant la culture, l'acceptation se fait par compréhension ou obéissance. Au Sénégal, l'adulte sait que c'est parce que l'enfant a besoin de sa bouche et de ses mains qu'il va lui demander de le quitter. Par respect pour le maître, l'enfant s'en séparera. Mais le maître sera vigilant à ne pas lui demander trop tôt, ou trop longtemps.
Au Cameroun, la question des doudous ne se pose pas. C'est le goûter qui fait lien avec la famille et devient un enjeu qu'il faut négocier...
Attention à ne pas créer un besoin chez les enfants qui n'en ont pas !