გაგზავნილია François Perdrial მიერ 07/08/10 – 14:41
L’huître de la RIDEF selon Jean de la Fontaine
Un jour deux Ridefiens sur la table rencontrent
Une huître que Karine y venait d'apporter :
Ils l'avalent des yeux, du doigt ils se la montrent ;
À l'égard de la dent, il fallut contester.
L'un se haussait déjà pour attraper la proie ;
L'autre le pousse, et dit : Il est bon de savoir
Qui de nous en aura la joie.
Celui qui le premier a pu l'apercevoir
En sera le gobeur ; l'autre le verra faire.
- Si par là, on juge l'affaire,
Reprit son compagnon, j'ai l'œil bon, Dieu merci.
- Je ne l'ai pas mauvais aussi,
Dit l'autre, et je l'ai vue avant vous, sur ma vie.
- Eh bien ! vous l'avez vue, et moi je l'ai sentie.
Pendant tout ce bel incident,
Philip Lavis arrive : ils le prennent pour juge.
Celui-ci fort gravement ouvre l'huître, et la mange,
Nos deux Messieurs le regardant.
Ce repas fait, il dit d'un ton de Président :
Tenez, la cour vous donne à chacun une écaille
Et faites en un badge pour la RIDEF qui aille..
Une huître que Karine y venait d'apporter :
Ils l'avalent des yeux, du doigt ils se la montrent ;
À l'égard de la dent, il fallut contester.
L'un se haussait déjà pour attraper la proie ;
L'autre le pousse, et dit : Il est bon de savoir
Qui de nous en aura la joie.
Celui qui le premier a pu l'apercevoir
En sera le gobeur ; l'autre le verra faire.
- Si par là, on juge l'affaire,
Reprit son compagnon, j'ai l'œil bon, Dieu merci.
- Je ne l'ai pas mauvais aussi,
Dit l'autre, et je l'ai vue avant vous, sur ma vie.
- Eh bien ! vous l'avez vue, et moi je l'ai sentie.
Pendant tout ce bel incident,
Philip Lavis arrive : ils le prennent pour juge.
Celui-ci fort gravement ouvre l'huître, et la mange,
Nos deux Messieurs le regardant.
Ce repas fait, il dit d'un ton de Président :
Tenez, la cour vous donne à chacun une écaille
Et faites en un badge pour la RIDEF qui aille..
Quel poète!
Je ne te connaissais pas ce talent!
A la manière de...
Simplement génial
compère François